Le cancer du sein est l'une des premières causes chez la femme en Côte d'Ivoire. 2248 nouveaux cas sont enregistrés sont enregistrés chaque année. Le taux de mortalité selon le ministère de la Santé et de l'Hygiène publique est de 54%; Cette situation est liée à l'ignorance de la femme. Car, selon toujours le ministre de la Santé et de l'Hygiène publique, 80% des concernées se rendent tardivement dans les hôpitaux. Pour mettre fin à cette ignorance, le gouvernement ivoirien conseille l'autopalpation et le dépistage systématique. Pour y arriver, il entend renforcer le dispositif sanitaire. Ainsi, il prévoit d'accroître la capacité des centres de prise en charge, avec la création dans les mois à venir, des centres d'oncologie médicale à Grand-Bassam, Daloa et à Bouaké. Le renforcement des capacités des médecins généralistes des établissements de premier contact d'ici 2022 est également prévu pour la prévention et la référence. Ces structures viennent renforcer le dispositif déjà en place à savoir: l'installation d'un registre au Chu de Treichville, la création de deux centres de sénologie au Chu de Treichville et à l'Institut national d'Hygiène publique, ainsi que du partenariat qui le lie depuis 2014, avec le laboratoire Roche, pour soigner gratuitement les patients atteints du cancer du sein, du col de l'utérus, du cerveau, de la prostate et des hépatites B et C sur la période 2015-2019. Toutes ces structures viennent en appui au centre national d'oncologie et de radiothérapie baptisé Alassane Ouattara, ouvert en décembre 2017. Ce centre qui, au 31 août 2019 a reçu 842 nouveaux patients, réalisé 2527 dont 1926 d'oncologie médicale, 38 d'hématologie, 158 de radiothérapie, 45 consultations de psychologie et 20 de médecine esthétique. Ceci est de permettre à améliorer le diagnostic précoce, le parcours de soins et la survie globale des cancers...Une politique soutenue par l'organisation non gouvernementale, Echo Médias. Sa présidente, Muriel Léah Guigui, s'est engagée depuis 2017 à travers les Jmmc (Journées de mobilisation des médias contre le cancer du sein).
Source : Franck Konan